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  • Photo du rédacteurGaëlle Vandaele

Stress & Cerveau


Cela fait un moment que je souhaite parler du stress et de l’anxiété car de nombreux adolescents et adultes souhaitent consulter pour une problématique de ce genre.

Je constate que, très souvent, il convient de faire de la pédagogie. D’expliquer le fonctionnement du stress, du cerveau.


Pour gérer mes états anxieux, j’utilise diverses méthodes (je les expliquerai dans un autre post) mais je trouve intéressant de comprendre comment cela fonctionne avant de passer aux moyens.


L’idée est de m'interroger :

Que se passe-t-il dans ton corps ?

Que ressens-tu ?

Que se passe-t-il dans ton cerveau ?

Quels comportements adoptes-tu ?


Aussi, j’ai envie de partager avec toi la vision de l’approche neurocognitive et comportementale développée par Jacques Fradin ( Médecin et thérapeute cognitif et comportemental). J’ai en effet obtenu la certification ANC cette année et j’ai été conquise par l’approche.


Pour en revenir au stress, considère-le comme un message de ton cerveau face à un danger potentiel. Un warning envoyé pour te pousser à être attentif. Tu peux le voir comme une invitation à changer/adapter quelque chose ( endroit, discussion, situation,...)


En ANC (approche neurocognitive et comportementale) il y a 3 gouvernances situées à des endroits différents de ton cerveau. La gouvernance instinctive, émotionnelle et adaptative.

Tout l’enjeu dans la gestion de ton stress va résider dans ta capacité à activer ta gouvernance adaptative où se situent tes neurones préfrontaux. J’appelle les neurones de cette zone, tes neurones intelligents, ceux capables de générer des pensées lucides et rationnelles car, soyons clairs, quand tu es dans l’émotionnel, souvent tes pensées et comportements sont irrationnels et c’est normal! C’est humain, nous fonctionnons tous de la même façon.


En plus des 3 gouvernances, on peut identifier 3 types de stress, c’est à dire 3 façons de se comporter face à un stresseur :

  • la fuite (tu reconnais celle-ci à travers l’anxiété, la gêne, la peur, la panique)

    • gazelle qui court et s’enfuit devant le lion

  • la lutte ( tu reconnais celle-ci par l’impatience, l’agacement, la colère)

    • gazelle attaque, essaye d’intimider le lion

  • l’inhibition ( tu reconnais celle-ci par un sentiment d’abattement, de découragement, de déprime)

    • la gazelle qui fait la morte pour que le lion se désintéresse d’elle


Pourquoi est-ce que je te parle de cela ? Pourquoi est-ce important ?

Et bien, face à un stress tu ressens, tu penses et tu te comportes d’une certaine façon.


S’en rendre compte permet de comprendre le mécanisme de déculpabiliser et d’agir en fonction. Avec le temps tu parviendras à activer tes neurones intelligents, ceux capables de te raisonner, de t’aider à dépasser ton stress.

Il s’agit d’une bascule cognitive, tu vas t'entraîner à passer d’une partie du cerveau vers une autre partie.


Donc fuite - lutte - inhibition sont 3 façons de réagir face à un stresseur ( quelque chose qui te stresse).

Comme je l’ai dit, le stress est un signal : “quelqu’un de stressé, c’est quelqu’un d'intelligent qui pense de manière inadapté”. C’est comme s’il pensait avec la mauvaise partie de son cerveau et qu’il n’avait pas accès à sa partie intelligente.



Equation du stress = Stresseur x la stressabilité


Le stresseur est ce qui provoque le stress : une pensée ( l’échec scolaire), une situation, …

La stressabilité est en quelque sorte ton niveau de réceptivité au stress.


Tu ne peux pas éviter les stresseurs, car dans la vie il nous arrive beaucoup de choses imprévues pouvant générer, peur, colère, tristesse…

Par contre tu peux travailler ton endurance, ta stressabilité! C'est-à-dire ton niveau de résistance au stress.


Je te propose de penser à un verre : il est plein d’eau

- l’eau représente ton niveau de stressabilité (résistance au stress).


Quand il est au maximum et qu' un stresseur arrive, ça déborde et c’est compliqué à gérer.

Ça génère beaucoup d’inconfort et ça déclenche dans ton corps des signaux de stress.


Si ton verre est à moitié rempli d’eau, quand le stresseur débarque, ce n’est pas agréable, évidemment mais c’est gérable ! L’eau ne déborde pas et, à priori, tu parviens à fonctionner assez normalement (pas de crise de panique, de tremblement, pleurs, ou autres comportements liés).


Il y a plusieurs façons de travailler ta stressabilité. Plusieurs méthodes existent et sont très accessibles, je t’en parlerai une prochaine fois.


Mais la chose essentielle à savoir c’est que tu dois remplir ton verre de choses que tu aimes faire, car la pratique d’activités plaisantes pour ton cerveau, celles qui te procurent du plaisir, diminue le niveau d’eau dans le verre. De cette façon, tu fais de la place et tu te prépares pour l’arrivée d’un stresseur potentiel.


En pratique, je te propose un petit exercice :

Fait la liste d’au moins 50 choses (petites ou grandes) qui te donnent du plaisir et fais-en au moins une par jour! Mets-la dans ton agenda.


Moi,dans ma liste, il y a : prendre un bain, écouter Unstoppable de Sia, boire un chocolat chaud, lire le magazine Flow, nager …


Même si cette activité ne dure que le temps d’une chanson, si tu en profites pleinement sans faire autre chose en même temps, tu ressentiras l’effet.


Si tu veux partager ta liste en commentaire pour m’inspirer ou inspirer les autres, fais-le! A plusieurs, c’est sympa aussi.


Voilà, j’espère que cette petite explication du stress au regard de l’approche neurocognitive et comportementale t’a été utile. Je prévois de partager prochainement différents outils pour t’aider à mieux te comprendre, te libérer et te sentir mieux.


Si ça t’intéresse, dis-moi !


Gaëlle Vandaele, coach et art-thérapeute, fondatrice de Vibre. Un allié vers ta liberté.


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