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  • Photo du rédacteurGaëlle Vandaele

Les piliers de l’énergie vitale : dépasser les effets du stress


Comme je l’ai expliqué dans un post précédent, le stress est une réaction instinctive. C’est une façon qu’a notre corps de nous signifier que quelque chose ne va pas et qu’un changement est à envisager.


Pour mieux faire face aux « stresseurs » de ton quotidien, je conseille toujours de travailler sur ta stressabilité (ta capacité à faire face à une situation qui va générer du stress). En diminuant ton niveau de stressabilité, tu te renforces et tu parviens plus facilement à gérer les symptômes du stress. Donc, en gagnant en sérénité, en vibrant sur une autre fréquence, les problèmes vont te passer au-dessus de la tête ! Tu seras plus apte à garder ton calme et pouvoir réagir, au lieu de subir !


Il y a de nombreuses méthodes qui peuvent t’amener à ressentir plus de sérénité et calmer la partie émotionnelle de ton cerveau. Chaque personne étant différente, tu devras peut-être en essayer plusieurs avant de trouver celle qui te convient vraiment. Les outils se renforcent aussi les uns les autres. Au plus tu pratiques, au plus tu te sens bien et préparé(e) à chaque journée.


Utiliser des méthodes, consulter pour une problématique d’anxiété n’est pas très utile si ton énergie vitale est trop basse. Cela doit être ton objectif n°1.

Ton énergie vitale repose sur 3 piliers :

- La santé

- Le repos

- Le plaisir

Si je reprends l’image du vase, pour te sentir bien et énergique tu dois régulièrement remplir ton vase (ce qui augmente ta vitalité) et éviter les fuites (ce qui réduit ta vitalité)!


Pilier 1 : la santé


La santé est très importante dans la gestion du stress. Quelqu’un en mauvaise santé aura une résistance moins forte aux attaques extérieures, qu’elles soient virales ou émotionnelles.

Pour faire simple une bonne santé repose sur : un bon apport en lumière, en oxygène , en mouvement et une alimentation en adéquation avec ton mode de vie.


Apporter les substances nécessaires à ton corps pour fonctionner correctement est essentiel. Ton corps est comme une machine, pour qu’elle fournisse le meilleur d’elle-même, tu dois l’entretenir, lui donner le bon carburant au bon moment. Si tu mets de l’essence dans une voiture diesel cela crée des dommages au moteur ; ne pas nettoyer régulièrement le disque dur de ton ordinateur ralenti ses performances. De la même façon, une hygiène de vie insuffisante a un impact sur l’ensemble de ta santé. Aussi, comprendre le fonctionnement de ton corps et de ses besoins te donne un avantage majeur dans la gestion de ton stress. Être l’allié de ton corps, cela s’apprend.


Te référer à un professionnel de la nutrition peut s’avérer utile pour rééquilibrer ton système. Une approche très intéressante, selon moi, est la psycho-nutrition : elle prend en compte le profil psychologique de l’individu et les recommandations sont adaptées à la personne en vue d’un changement durable du comportement alimentaire.

Ayant moi-même été suivie par cette méthode, j’ai pu comprendre mon profil psychologique et le fonctionnement de ma « machine » corps et ainsi apprendre à lui donner ce dont elle a besoin au moment de la journée où elle en a besoin. J’ai ressenti rapidement les effets bénéfiques à considérer mon corps comme un allié et de répondre à ses besoins.


Pilier 2 : le repos


Un corollaire à la santé, est le repos. En effet, des études prouvent que notre santé physique (mais aussi émotionnelle) est directement liée à nos temps de repos. En l’absence d’une durée de sommeil adéquate, tu es incapable de répondre efficacement aux agressions extérieures. Respecter tes cycles de sommeil est donc essentiel. Le manque de sommeil diminue le bien-être général, provoque des problèmes de santé, réduit tes capacités mentales rendant l’apprentissage difficile et augmente significativement les problèmes d’anxiété et de dépression.


Je sais que nos modes de vie actuels n’encouragent pas les gros dormeurs. Culturellement, ils peuvent être perçus comme fainéants, dormir n’est pas une activité valorisante et ne pas dormir beaucoup peut-être dans certaines familles un acte héroïque, une preuve de force ! Je lutte quotidiennement en consultation contre ce type de croyances. Je répète inlassablement l’importance du repos, du sommeil dans le processus de guérison, quelque soit la problématique (physique ou psychique). L’étape 1 est toujours de dormir ! Récupérer ! L’utilisation grandissante des somnifères ou autres substances calmantes dans nos pays montre bien l’importance du besoin de dormir. Malheureusement, en arriver là signifie souvent que tu as dépassé tes limites et que tu ne parviens plus à comprendre et respecter tes cycles. Tu es déréglé(e) et, progressivement, tu devras réapprendre à te respecter et à récupérer tes forces.


Un manière intéressante pour démarrer ce processus de réappropriation du sommeil est de s’intéresser à son fonctionnement et de suivre les conseils simples des professionnels de la santé. La médecine du sommeil formule différentes recommandations à mettre en place.

A priori simples, ces conseils ne sont pas si faciles à appliquer car les habitudes ont la vie dure.

Il convient de décider, par un acte conscient, de prendre soin de toi en :

- Respectant ton rythme et tes besoins de sommeil.

- Maintenant des horaires de lever et de coucher réguliers

- T’exposant à la lumière du jour, en particulier le matin

- Limitant la consommation d’excitants (café, thé, coca, boissons énergisantes)

- Pratiquant une activité physique régulière

- Evitant les plats trop gras et difficiles à digérer le soir

- Pratiquant une activité calme le soir (musique douce, lecture, relaxation, activités manuelles)

- Aménageant une chambre propice au sommeil : obscurité, silence, température

- Eteignant smartphone, tablette, ordinateur 1h avant de dormir

- Te couchant dès les premiers signaux de sommeil (bâillements, paupières lourdes, yeux qui piquent…)

(extrait : Institut national du sommeil & de la vigilance - Fr)


Pilier 3 : le plaisir


Souvent oublié, le plaisir constitue également un pilier essentiel de ta santé et donc de ton mieux-être. En effet, pratiquer des activités générant des plaisirs simples fait du bien. Eprouver du plaisir influe sur ta bonne humeur, diminue ton stress et te rend plus fort face aux attaques extérieures. Cela vient de la production de dopamine dans ton cerveau. Cette substance entraine des sensations agréables et te donne envie de ressentir à nouveau ces sensations.


La capacité à ressentir régulièrement les petits plaisirs de la vie est signe de bonne santé et d’estime de soi. En t’autorisant des petits plaisirs, tu te donnes de la valeur, tu te dis que tu y as droit et cela a un impact direct sur ta capacité à gérer tes émotions. L’accès au plaisir, quelle qu’en soit sa forme, est un défi pour bon nombre d’entre nous. Mais de cette capacité dépend directement ton bien-être physique et émotionnel.


Trouver le moyen de consolider et augmenter ta confiance et ton estime de toi est souvent un passage indispensable dans la gestion du stress. Croire en toi n’est pas toujours facile, tu as ton histoire personnelle, tes croyances, tes systèmes familiaux et culturels qui t’incitent à penser d’une certaine façon. Cela peut être compliqué d’assumer ton originalité, de lâcher tes défenses et d’oser te mettre en priorité.


Pourtant, ta résistance aux stresseurs va dépendre de tes pensées, va dépendre de ta capacité à raisonner ton émotionnel, à le rassurer et à croire que tu vas y arriver. Tu en es capable ! Agir sur ta manière de penser est primordiale, générer des pensées alternatives aidantes change vraiment la donne.


Pour travailler ce point, tu peux décider de consulter un psychologue, un thérapeute, tu peux t’orienter vers le coaching, la sophrologie, l’hypnose ou encore l’art-thérapie que je pratique. Chaque approche a de quoi séduire et leurs efficacités se valent. En réalité, l’important est la relation qui se crée avec le thérapeute. La confiance et la dynamique co-créative qui va s’installer entre vous.


Pour moi, tout est dans la relation, plus que dans la technique. Il est évident que tu dois t’assurer des compétences de la personne qui va t’accompagner, de sa connaissance théorique et pratique de ta problématique et de sa capacité à répondre à ton besoin. Cependant, parfois, même avec toutes les connaissances théoriques et pratiques nécessaires, le courant ne passe pas. Ce n’est pas grave ! Nous sommes des humains, avec chacun une histoire personnelle, des forces et des faiblesses et ne sommes pas des automates interchangeables. Aussi, à chaque premier rendez-vous je m’assure, en écoutant la demande, d’être en capacité intellectuelle mais également émotionnelle d’accompagner l’être que j’ai en face de moi ; et je lui demande de faire la même chose. Nous pouvons décider, au terme de cet échange (où ma pratique a été explicitée), de commencer un bout de chemin ensemble ou pas. Dans la négative, je propose souvent une réorientation vers un collègue qui, selon moi, répondra mieux à la demande de la personne. Travailler en réseau s’avère, dans ce cas, une grande force et permet à toute les parties de démarrer un accompagnement dans des conditions optimales.

Trouver le professionnel qui te convient peut être un parcours semé d’embuches. Parfois, le thérapeute te plait mais tu ne te sens pas, à ce stade, réceptif à ses outils. Parfois, l’outil te plait mais tu n’arrives pas à faire confiance au professionnel. Mon conseil est de continuer ta quête ! Chaque expérience enrichit ton chemin, chaque rencontre te rapproche de ton objectif et renforce ta volonté de te mettre en priorité.


Car dans la gestion du stress te mettre en priorité est LA priorité.


Exercice pratique :

Je te propose un petit exercice créatif ;

Tu vas créer et expérimenter la relaxation générée par la technique du mandala.


  • Prends une feuille , un grand format si possible.

  • Prends quelques instants pour te connecter à ta respiration, à ton corps

  • Trace un très grand cercle sur ta feuille (cercle A)

  • Au (milieu) de ce cercle , trace un nouveau cercle (cercle B)

  • Dans le cercle B – Commence par te représenter (symboliquement, graphiquement ou écris simplement ton nom )

  • Ensuite à ton rythme et avec le matériel créatif de ton choix, habille l’ensemble du cercle A.

  • Quand ce processus est terminé, observe ta création.

  • Tu obtiens un mandala créatif avec une représentation de toi au centre. Tu es en train d’expérimenter le fait d’être au centre, au premier plan, d’être prioritaire, d’attirer le regard…

  • Demande toi ce que cela te fait? As-tu l’habitude d’être au centre de l’attention ? L’es-tu vraiment dans cette production ? Était-ce facile ? Comment te sens-tu ? Que remarques-tu ?

  • Ecris tes réflexions dans un carnet.

J'espère que cet article t'as été utile.

Partage avec moi tes réflexions et productions, si tu en as envie.

Amicalement,


Gaëlle Vandaele, coach et art-thérapeute. Fondatrice de Vibre. L’allié de ta liberté.

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